3 mars 2016

SOMMAIRE



1ère L 
Français et Histoire-géographie   
Héros et personnages

En quoi les relations entre le personnage de Harry Potter et les autres permettent-elles l'identification du lecteur ?

  • Introduction
  •  I. Des sorciers au personnage d'Harry Potter
    1) Les sorciers dans l'Histoire
    2) L'image du sorciers dans les arts


  • II. Les personnages de Harry Potter du tome 1 à 4
    1) Les personnages principaux
    2) Les personnages secondaires


  • III. L'universalité des relations
    1) Les relations positives de Harry Potter avec les autres personnages
    2) Les relations négatives de Harry Potter avec les autres personnages

  • Conclusion
  • Bibliographie
  • Lexique
  • Annexe

     
SALAÜN Doriane et EL AOUDATI Assia   

INTRODUCTION

Le thème choisit s'est porté sur Héros et Personnages, puis sur les quatre premiers tomes de la série littéraire Harry Potter, écrit par J.K. Rowling. De son vrai nom Joanne Kathleen Rowling, Kathleen ayant été rajouté sur les conseils de son éditeur, pour se faire passer pour un homme et que son oeuvre soit lu par tous et sans préjuger sexiste. J.K. Rowling a écrit plusieurs parties de romans, avant son idée d'Harry Potter qui lui est venu un jour de 1990, où elle embarquait dans le train Manchester-Londres. Elle n'avait aucunes idées du succès qu'Harry Potter allait connaitre, mais elle avait très envie de l'écrire après avoir eu l'idée. Elle a passé 17 ans à écrire les sept tomes qui composent la saga Harry Potter, ce qui l'a profondément marqué, et lui dire au revoir a été difficile. Pour elle, Harry Potter a changé sa vie. Ce qui nous a plu dans Harry Potter, c'est la facilité d'identification du lecteur malgré le contexte magique et irréel.
Nous nous demanderons en quoi les relations entre le personnage de Harry Potter et les autres permettent-elles l'identification du lecteur ? Nous verrons le passage des sorciers au personnage de Harry  Potter, puis la place des personnages présent des tomes 1 à 4, et enfin l'universalité des relations.




I ) Les sorciers à travers l'histoire

A) Les sorciers dans l'histoire


    Dans un premier temps, un sorcier est une personne pratiquant des rites destinés à guérir, à nuire ou à faire mourir. Leur mises en œuvres peut être socialement reconnue ou, au contraire, relevée de pratiques clandestines, ou de l'action supposée d'êtres invisibles.
    Les premières appellations attribuées aux sorcières étaient "sortiariae", fascinatrice, enchanteresses, styges et femmes maléfiques.
    La sorcellerie est présente dans différents pays et cultures. En Afrique, ils pratiquent la magie noire, dites "sorcellerie africaine". On dit que la sorcellerie, en général, est née en Afrique, elle se transmet de génération en génération. Cette magie noire pourrait causer beaucoup de dégâts : tuer, rendre misérable et/ou stérile, provoquer des accidents, bloquer sur le plan spirituel et/ou financier.
Dans les pays d'Orient, la sorcellerie est appelée "sorcellerie arabe". Surtout présente dans les régions rurales, difficiles d'accès et presque isolées, où l'on invoque les "djins", qui sont des génies, ou les démons. Elle est pratiquée par les sorciers pour exorciser le "mauvais oeil", favoriser la fertilité des femmes, provoquer des mariages de vieilles filles, ou jeter le mauvais sort. Cependant, du côté du Magreb Centrale, on l'appelle la "sorcellerie marocaine", où les rituels se font avec beaucoup d'objets divers, comme des pomades, des matières premières ou des végétaux. Contrairement à la "sorcellerie arabe", la "sorcellerie marocaine" n'est pas un phénomène marginal, ni un tabou, elle rythme le côté mystérieux d'une société qui s'affranchit de l'époque médiéval très présent dans les régions rurales ou peu développées. A tel point que cet "pratique" est sollicitée pour trouver un emploi ou/et se marier auprès de jeunes filles cultivées et urbanisées, ou par les belle-mères pour jeter des sorts à leur belle-filles.
Dans l'Europe de l'ouest, la croyance en un "pouvoir sorcier" reste présente malgré le développement de la "pensée scientifique" et des technologies. Elle est présente chez les pauvres ou marginaux, comme dans les classes moyennes et la jeunesse instruites. De nos jours, la notion de sorcellerie fait partie de ce que l'on appelle "l'inconscient collectif". En effet, avec les différentes crises actuelles, elle permet de rejeter les malheurs sur un "bouc-émissaire", ici le sorcier et/ou la sorcellerie. La répétition de malheurs domestiques comme les maladies imprévues, le manque d'argent ou la mort subite d'un proche ou d'un animal familier, pousse à se réfugier chez des "sorciers", plus connus sous le nom de "voyants", "hypnotiseurs", "médiums", etc.
    En France, la première mention de "sorcière" se fait au milieu du XIème siècle, en 1060, dans Roman d'Eneas.
Au milieu du XIIIème siècle, les sorciers étaient considérés comme des hérétiques, ce qui signifient qu'ils offrent leur action à Satan, ils étaient donc jugés contraire à la doctrine catholique par le Pape ou l’Église romaine, ou alors qui étaient jugés contraire aux idées admises par les autorités reconnues.Les condamnations se faisaient par l’Église sous les Papes Clément V et Jean XXII. Par la suite, les condamnations se feront par l'Inquisition, qui est un tribunal chargé de lutter contre les hérésie, créé en février 1231 par Grégoire IX. On considère que de 1300 à 1400, il y a eu 5 à 10 procès par ans pour cause de sorcellerie, selon Richard Kieckher, un historien américain. 40 procès auraient eu lieu en 1500. Au total, du XVIème au XVIIème siècle, environs 30 000 procès de condamnés à mort auraient eu lieux dans le Saint-Empire, en France et en Suisse.
    C'est grâce à l'abolition de la loi contre la sorcellerie en 1736, en Angleterre que la fin de la chasse aux sorcières aura lieu. Les dernières brûlées seront fait entre la fin du XVIII et le début du XIXème siècle, tel qu'Anna Gödlin en juin 1782, elle sera la dernière sorcière exécutée. Cependant, une femme est partiellement brûlée par des paysans en Bournel, en Lot-et-Garonne, le 28 juin 1826, puis en 1856, une femme est jetée dans un four à Camalès dans les Hautes-Pyrénées.
    Au total, au XIIème siècle, en Europe, 70 à 80% des accusations concernent les femmes et elles représentent 60% des condamnées au bûché. Au XV au XVIIIème siècle, 5 000 personnes sur 8 000 procès, auront été condamnées à mort en Suisse, entre 1 500 et 2 500 personnes sur 5 000 procès dans les îles Britanniques, entre 1 500 et 1 800 personnes sur 5 000 procès en Scandinavie ( Danemark, Norvège, Suède, Finlande). Le plus faible taux de condamnations à eu lieu en Europe méridionale, en Espagne, avec très peu de condamnations sur 5 000 procès.



B) L'image du sorcier dans les arts

   Dans le domaine littéraire, les sorcières ont commencé à devenir populaire à partir de leur persécution, ce qui a favorisé la propagation de leurs légendes. Elles étaient exploitées comme vilains ou anti-héros de peur d’être oubliées après les "chasses". Au XIXème siècle, durant le mouvement romantique, dans certains contes la sorcière sera "gentille" et viendra en aide aux autres. Elle perdra ainsi de sa mauvaise image grâce aux contes d'Andersen, avec, par exemple, Pousette, Le Briquet, ou encore La Reine des Neiges. Dans tous les ouvrages, le duel entre le Bien et le Mal se perpétue. En effet, bonne ou mauvaise, la sorcière se retrouvera toujours face à son contraire. Aujourd'hui, les sorcières bougent dans des univers différents selon l'imagination de l'écrivain mais restent traditionnelles. Elles séduisent car on peut s'y identifier mais gardent un coté mystérieux, qu'on ne peut déceler. Elles intéressent donc en grande partie les adolescents avec certains livres comme Harry Potter, la série 16 lunes, etc, mais aussi les plus jeunes avec des livres comme La Petite Sirène, La Belle au boit dormant, Cendrillon, ou encore Blanche-Neige, tout ces livres ayant aussi eu une adaptation cinématographique, ce qui a touché un plus large publique.

Dans le domaine picturale,  

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La sorcière, BRASCASSAT, 19ème siècle






 Ce tableau représente une vieille femme en train de préparer une potion. C'est l'image ancienne de la sorcière qui était dit des enchanteresses. La tableau est sombre, ce qui reflète les ténèbres, et la noirceur de la sorcière et son côté mystérieux. Les thèmes abordés dans ce tableaux sont : la mort et la magie.
Ce tableau est l'image de la sorcière au début de leur existence.


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La Sorcière

Ce tableau est l'image de la sorcière comme on la représente aujourd'hui. Elle est sur un balai, avec un chat noir, survolant la ville à la pleine lune. Cette sorcière est mystérieuse mais est moins effrayante. Elle est l'idée qu'on se fait dans les livres ou les contes pour enfants.

II ) Les personnages des tomes 1 à 4

A / Les personnages principaux